Bonsoir les aviateurs ! Chaque dimanche soir, Des Ailes et des Plumes vous donne à lire ou relire un morceau de littérature aéronautique, vous offre une immersion dans la grande épopée de l'aviation et vous partage enfin les bonnes nouvelles du monde de l'aéronautique. Cette semaine, place à une enquête sur les traces de l'aviatrice Amelia Earhart.
Jacques Fage, ce nom ne nous évoque plus rien aujourd’hui. C’est celui d’une époque révolue, l’écriture publicitaire dans le ciel. Il n’en fut pas l’inventeur mais un pionnier tout de même, révolutionnant la technique dans les années 1960 alors même que la publicité dans le ciel était une discipline extrêmement rare. Ses balbutiements remontent aux années 1920, Citroën étant la première marque à faire appel à des avions pour imprimer grâce au panache de fumées son nom dans le ciel. Jacques Fage fut, à son tour, un maître en la matière. Pendant quinze ans, il a dessiné d’immenses lettres s’étalant sur plusieurs kilomètres dans les cieux de France, d’Espagne et de Belgique. Il fut ainsi le dernier écrivain publicitaire du ciel. Revenu sur le plancher des vaches, Jacques Fage a ensuite entamé une nouvelle carrière dans l’élevage de la race limousine ! Un personnage hors du commun, doté d’un humour truculent, qui nous livre ses expériences dans le livre J’écris dans le ciel.
“J’avais passé les épreuves du brevet “de transport public” qui m’ouvrait la possibilité de devenir navigant professionnel, lorsque je fus mis en contact avec la direction du “chocolat Menier” avec qui je signais un contrat de deux ans pour mener des actions publicitaires par avion.
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